Se détacher de Facebook

Les raisons sont multiples : principalement, je veux me débarasser de l’habitude d’aller scroller le feed par ennui, et finir avec ce sentiment dûr à décrire qui est un mélange de frustration, de sentiment de culpabilité, de colère. La “boule en d’dans”. C’est toxique, c’est assez. Je ne m’attends pas à me déconnecter demain, ni la semaine prochaine, mais je dois entâmer des actions concrètes pour arriver au but.

Mes premières étapes ont été de rendre Facebook moins facilement accessible d’une seule touche sur les divers appareils que j’utilise.

  • Pas d’application sur le téléphone.
  • Désactiver tous les raccourcis possibles dans les broswers (desktop et cellulaire)
    • Ça implique désactiver les features de type “Top Pages” qui génèrent des raccourcis des sites les plus fréquentés en page d’accueil.
    • Aussi les fonctionnalités d’auto-completion des addresses / recherches.
    • etc.

Jusqu’à date, ça a pour effet qu’une fois sur deux (approx.), je m’empêche avant de terminer d’écrire “www.facebook.com” (oh, l’ironie). C’est ça de gagné.

Ma prochaine étape : essayer Scuttlebutt, un réseau social décentralisé - le pari ici est de déterminer que ce qui est toxique sur Facebook, c’est l’effet “chambre d’écho” et le contrôle de l’information vue via l’algorithme derrière la plateforme - c’est-à-dire cesser de se faire orienter son attention sur ce que la plateforme juge pertinent pour soi, basé sur son profil personnel (par profil, j’entends une structure d’information qui me définit en tant qu’utilisateur/consomateur, construit sur l’information accumulée de mon utilisation de la plateforme, pas “la page de profil”).

On disait quoi déjà...?


Une genre de table des matières du futur! C'est comme des planètes!