Pourquoi construire cet espace

Je suis tombé plus tôt cette semaine via la communauté de Resonate (une plateforme alternative de streaming, dont le forum est une source constante de sujets à approfondir!) sur le phénomène des digital gardens, ce qui m’a mené à lire sur le knowledge management (Gestion des connaissance) et plus précisément sur les bienfaits de l’écriture pour ordonner ses pensées.

C’est donc en réaction à ces lectures que je tente cette expérience dans l’espoir que ça m’aidera à atteindre les objectifs suivants:

Clarifier mes pensées

Je viens de passer une semaine sur un nouveau dossier au travail, pendant laquelle j’ai été complètement absorbé par le sujet. Mon cerveau travaillait sur le dossier 24h/24. J’ai eu beaucoup de difficulté à dormir. Ce n’est pas la première fois que ça m’arrive et c’est quelque chose que j’haïs : l’impression de ne pas être capable de fuire (tiens, choix de mot intéressant…) mon propre cerveau.

J’avais de la difficulté à écouter ma blonde pendant qu’elle me parlait. C’est rendu un running gag entre nous : je suis INCAPABLE de faire deux choses en même temps de façon efficace, mais là c’était fois mille parce que mon cerveau était stické sur le travail et sans pouvoir entrer dans le détail (secret oblige), mon environnement rendait la tâche de me mettre en mode “pu à la job” très difficile.

Il y a eu un moment au courant de la semaine où j’ai senti le besoin de mettre les paramètres du dossier en question en mots, sur papier (électronique). Ça a aidé.

Apprivoiser mon dialogue intérieur

J’ai espoir que d’écrire ce qui me trotte dans la tête va un peu “exorciser” les voix qui y rôdent en permanence. Bon ça fait sinistre comme ça, mais mon dialogue intérieur, ça couvre mes petits souçis quotidiens, des idées que je retourne en attendant de pouvoir les explorer, le fil de mes pensées après avoir lu les nouvelles du jour (pas super ces temps-ci), de grandes questions existentielles qui rendent ma douche matinale crissement trop intense.

…pour arrêter d’être fru pour rien…

Le classique de t’es dans la douche et tu te fais un méga scénario, tu pognes les nerfs contre ton interlocuteur virtuel, tu viens fâché raide. Scroller les médias sociaux, voir de quoi qui “a pas d’bon sens”, tu viens fâché raide. Ainsi de suite. C’est toxique.

…pour mieux écouter les autres…

On revient à écouter ma blonde pendant qu’elle me parle. J’ai de la misère à me concentrer sur ce qu’elle me dit. C’est comme écouter deux/trois tounes en même temps. En plus des fois, en fond, y a AUSSI vraiment de la musique qui joue et qui me distrait.

Retrouver ma folie d’enfance

J’avais commencé par titrer “Retrouver UN PEU de…” et je viens d’enlever le “un peu”. C’est niaiseux, on dirait que je baissait la barre direct en partant.

Bref, je parle de faire des choses juste “parce que”.

Quand j’étais flo, j’avais un Club Nintendo avec des cartes de membres (j’étais le seul membre). Je dessinais des labyrinthes, des levels de Mario Bros. sur des feuilles de papier tapées les unes à la suite des autres, des vaisseaux spatial avec des noms qui finissait avec Mk.II pis des spec sheets. Oh shit, je viens de me rappeller, je faisait des listes d’equipement de RPG avec des Crystal Sword pis des Dragon Helmet.

OK, ça s’en vient comme une liste de mes accomplissments pré-école-secondaire. Mon point est que, j’ai l’impression d’avoir passé beaucoup de temps ces dernières années à faire des choses pour répondre à des attentes, accomplir des objectifs, cocher des boîtes, plaîre.

Ce projet, j’ai espoir que ça me mène à retrouver ce sens de faire des choses “parce que”, à commencer par réapprendre comment monter un site web (ouaip, une autre chose que j’ai déjà fait il y a bien longtemps - un fansite de Dungeon Keeper, entre autres), le mettre sur le net, comment ça marche, débugger, apprendre des nouvelles choses.

Faire le ménage et explorer mon cerveau

Juste en écrivant les paragraphes plus haut, je me suis rappelé des souvenirs (le truc des crystal swords) - c’est pratiquement comme aller dans un grenier et ouvrir les vieilles boîtes. Ça me donne le goût de voir où ça va me mener, tout ce brassage là. Ça me rappelle une citation que j’ai lu cette semaine sur les digital gardens et comment ça “change notre façon de penser” (bon, c’est bien gros comme statement, mais je suis prêt à vouloir y croire!).

On disait quoi déjà...?


Une genre de table des matières du futur! C'est comme des planètes!